3-4 Février 2011 : Retour dans l'air... de rien
Pas de soucis pour attraper mon vol de départ, sur le trajet en train jusqu'à l'aéroport je sympathise avec un allemand qui a une boite en informatique (proposition d'emploi ?) qui a adoré... le sud, la partie que je n'ai pas faite : superbes plages, cadre détente idéal pour changer du travail... bref, un mini paradis à l'en croire.
Trajet en avion sans soucis, mais sans vrai service à bord. Arrivée à Singapour, un aéroport très accueillant : internet et jeux vidéo gratuits, animations pour le nouvel an (petits gâteaux, calligraphie...) et surtout un tour en bus de deux heures pour visiter la ville. Ca tombe très bien, j'avais prévu une escale de dix heures pour justement faire un tour à Singapour. Mais comme c'est le premier jour de la nouvelle année, presque tous les commerces sont fermés et les rues sont désertes. Donc je me contente de la visite guidée en bus et j'abandonne le projet de jouer au touriste aventurier.... parce que tout est mort ici !! je fais donc une croix sur les animations pour le changement d'année... sûrement en fin d'après-midi.
Le bus nous dépose à un temple fort joli en plein centre, on a droit à des commentaires sur la construction de la ville, leurs étroites relations avec l'Angleterre, puis la Chine, la position géographique idéale pour le commerce, et toujours plus d'emplois que de travailleurs !
... et puis je me suis réveillé à 500m de l'aéroport... ben oui en fait j'avais un peu sommeil.
Je traine, mange un -tout petit- morceau, achète le journal «Le monde » pour me remettre à l'actualité française. Et je m'envole pour Melbourne (7h de trajet).
Au final, Bangkok Melbourne = 9h heures de vol et 5 heures de décalage.
J'arrive à Melbourne à 9h du mat, parfait pour reprendre l'avion qui me ramène en France à 11h.
Je me félicite intérieurement d'être si bien organisé jusqu'à ce que je remarque que mon vol est en fait... à 11 heures du soir !!
Bon, bah du coup j'ai le temps d'aller refaire un tour à Melbourne aussi. C'est idiot, j'ai vraiment pris mes billets trop vite : j'aurai pu rester au moins 24h de plus en Thaïlande, où même carrément rentrer directement Bangkok - Paris ! Enfin bon, je me balade, fait quelques emplettes, découvre les vélib inexistant l'année dernière, m'allonge sur un banc, profite d'un parc tranquille -entre deux averses- pour 
un petit goûter, j'essaie de régler mes affaires de compte bancaire (je dois le laisser ouvert pour recevoir l'argent des impôts, mais je vide presque mon compte et termine mon voyage avec 900$ cachés sur moi (=650Euros) ; J'ai même le temps de retourner au musée d'art moderne de Melbourne (mais sans Elyss cette fois, cf ma première semaine) où je peux enfin poser mes sacs. J'y vagabonde jusqu'à la fermeture (17h) et avant de reprendre la voie des airs je m'offre un excellent repas dans un restaurant un peu chic, avec vu sur la rivière Yarra. Je potasse donc les nouvelles du « Monde » en dégustant un civet de lapin aux petits légumes. Puis sur les quais je découvre qu'ici aussi c'est la grosse fête pour le nouvel an chinois, qu'une fois de plus je vais manquer. Décidément l'année du lapin commence bien par un lapin !
Sur le chemin qui mène à la navette pour l'aéroport une pluie aussi soudaine que violente transforme les rues en rivières en crue. Et surtout ne semble pas vouloir s'arrêter ! Alors je sors de mon abri, cours jusqu'au bus ou malgré tout j'arrive trempé.
Je me change dans les toilettes de l'aéroport (et tasse mes affaires mouillées en boule au fond de mon sac), j'achète quelques bouteilles en vue de cadeaux en zone franche et puis c'est l'embarquement. Enfin, avec une heure de retard à cause de la météo exécrable (des vols vers le sud on été annulés !) mais la qualité de service me fait tout oublier : écran personnel avec films et vidéo, et puis plateaux repas -gratuits- très bien garnis, boissons à volonté, et ambiance détendue dans l'avion. Jusqu'à ce que je me rende compte qu'on allait se poser à l'heure où ma correspondance devait décoller. Je ne suis pas le seul à me diriger vers la queue de l'appareil pour demander des explications aux hôtesses. C'est réglé, il faudra faire vite mais les avions nous attendront à Doha.
Et c'est vrai. Donc après une escale hyper rapide (30min) c'est reparti pour 14 heures de vols en direction de Paris cette fois. A mes côté un jeune français avec qui je discute un peu, ça change d'un écran – même de qualité.
Et après un petit déjeuner, un souper (ou dans l'autre sens, de toute façons ça y est, je suis complètement perdu, mon horloge biologique a dû tomber au décollage de Bangkok)
bref, un petit repos bien assis (ce qui est fatiguant en fait !) et me voilà de retour à Roissy Charles de Gaulle, accueilli par ma tante et mon grand-père.
Ca me fait très plaisir, je ne suis plus fatigué et je commence à reprendre contact avec mes proches et ce qui a changé ici... en même temps que je raconte mon expérience en répondant aux premières questions d'une longue (et inachevée) série. Mais je suis béatement content : une nouvelle aventure commence. Enfin, après un peu de repos familial quand même.
[ce qui arrangeait bien du monde comme je l'ai appris plus tard]
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