23 Jul

Vendredi 16 juillet 2010 : Heures sup'

Publié par Chris - Catégories : #05-De Sydney à Cairns

Ce matin rien à faire, je bosse avec Lisa à midi, pareil pour Leslie. David lui... aucune information ! Et il ne commencera qu'à 16h!

La journée ne passe pas vite, c'est long. A force de discuter avec Penny, je comprends qu'elle est à la commission (ce qui change l'approche des clients : chacun joue avec ceux qu'il réussi à attirer... ! Alors que quand je travaille avec David où Lisa il arrive souvent qu'on s'échange des joueurs, pas grave vu que c'est pour la même caisse). Mais une fois que tout est clair, elle veut absolument m'aider à partir sur Darwin, elle me conseille de faire du covoiturage (merci, j'y ai déjà pensé, j'ai trois annonces sur le feu.... faut juste que je précise un peu mieux mon itinéraire pour leur répondre clairement) elle va même demander aux autres forains s'il y en a qui partent sur Darwin pour le show. Et apparemment, une partie de la caravane y va (j'ai quelque nom de manèges) mais il semblerait que les dates se chevauchent avec Cairns. Donc je ne pourrai pas aller à Cairns ?! Tant pis, je creuserai ça une fois arrivé en ville.

A la pause je vais voir un spectacle de rue par deux filles country qui font du fouet.Avec la participation (plus ou moins volontaire) d'un monsieur du public... c'est très marrant

Sympathique. Puis on retourne vendre du lancer de fléchettes. A force on reconnait les têtes des passants, certains font plusieurs fois le tour, les qui gosses viennent uniquement pour la première flèche gratuite... Mais j'aime bien voir la réaction des gagnants, et j'essaie de tout faire pour les aider. J'ai du mal à faire jouer les gens «à perte»... en sachant qu'il n'y arriveront pas, ou en éloignant le gros lot à chaque étape franchie. C'est sûr aussi qu'avec mon niveau de dialogue il vaut mieux rester simple. Sinon j'embrouille tout le monde, et moi avec ! A ce poste on gagne beaucoup en jouant sur la subtilité et les non-dits. Je termine la soirée par la vente d'un nounours à deux petites jeunes qui n'arrivaient pas à le gagner. Mon grand coeur me perdra....

et après on remballe tout. Le stand de fléchettes – avec une Penny qui va super vite, qui démonte tout... mais sans trop savoir comment on fait et c'est lourd ! Puis je retrouve David qui aide au démontage des auto-tamponneuses. Je demande s'ils ont encore besoin d'aide. Oui, ok c'est cool. Je bosse encore 5h à porter des trucs lours, entasser des plaques et des poutrelles. Mais rapidement, le chef de chantier (Jay) se rend compte que je ne suis pas le plus costaud de la bande, alors il me confie des mission moins physiques. Pour commencer, grimper sur le toit du chapiteau pour défaire la bâche (une fois le toit redescendu !) puis on démonte le plancher, et je ramasse les centaines de cales tout ça quoi.... mais bien crevant. A la fin j'étais content car la plupart se souvent de mon prénom, je ne suis plus simplement le frenchie.

Un tee-shirt-blanc-devenu-tout-noir plus tard, et une bonne douche chaude, je suis en forme pour regarder la suite de crocodile. Mais après une heure (donc bientôt la fin) je coupe parce que demain... c'est bientôt, et Lisa doit nous appeler pour la paie, avant de partir, dans la matinée.

Il s'est remis à pleuvoir ; je m'endors d'un coup.