Lundi 3 Mai 2010 : On se jette à l'eau !
Sur une aire d'autoroute (mais pas trop passante), entre d'un réverbère pour la lumière et à côté des tables sous un préau. Derrière le parc pour enfants, on pouvait voir deux tentes ce matin là. Je dormais devant, et entre deux sommeils, Louis cogne au carreau pour pouvoir prendre quelques affaires dans la voiture. Sans être le grand luxe, ici on a tout ce dont on peu avoir besoin, sauf l'électricité : eau, table et wc (avec chasse d'eau aussi... je ne comprends pas pourquoi ils ne sont pas passés aux toilettes sèches, surtout qu'en gros, partout il y a des écriteaux : au moindre dysfonctionnement, appelez-nous). Bref, les garçons debout, on attend les filles. Après s'être débarbouillé, Louis se lance dans la première vaisselle, et je prépare le premier café du voyage. Le petit déjeuner est délicieux. Le paquet de biscottes (que Paulina m'avait donné à Canbera) joue ici un rôle parfait. Les filles enfin prêtes, et pendant qu'elles se font toutes sortes de petites blagues potaches (entre les rats qui courraient le long de la tente par exemple), la voiture se re-remplit et j'essaie d'organiser le coffre. 10H on décolle ! Direction la mer. On reste d'abord sagement le long de la plage principale, quasi déserte, puis en continuant notre route, on arrive sur un coin plus sauvage (mais aménagé quand même). Le ciel est magnifique, il fait chaud. Une fois sur le sable, impossible de résister à tremper ses pieds dans l'eau.
La plages est originale, les rochers, tous plats sont creusés par les flots et donnent un aspect lunaire, accentué par la couleur. Je vais jus qu'à la pointe de la crique; C'est tout calme, juste quelques pêcheurs. Et c'est très verdoyant. J'arrive quand même à m'entailler le talon sur un petit coquillage qui n'aime pas qu'on lui marche dessus. Si rien de grave, c'est un peu gênant quand je marche. Une fois revenu de la balade, j'enfile mon caleçon de bain et je pique une tête. Pour rentrer dans l'eau il ne m'a fallu que 2 minutes. Elle est super bonne, salée mais pas trop (pas d'auréoles de sel sur la peau en séchant, ni de peau qui craquelle) et surtout, on voit bien dedans. Je rejoins dans l'eau louis, Marine et Chiche. Emilie reste à bronzer. Et tout ça ça creuse. Je me serait bien tenu à deux repas par jour, mais en fait, ils ont tout le temps faim.... alors je mange aussi. Ce midi, c'est des noodles (pâtes cuites et déshydratées) au goût du poulet. Nous reprenons la route, en longeant la côte; On traverse des petites villes superbes, mises en valeur avec le soleil de fin d'après-midi.
On s'arrête à une nouvelle plage, en traversant un magnifique parc nationnal (en voiture) en cherchant un coin pour planter la tente. pas de baignade, mais juste des jeux dans le sable, discussion avec les pêcheurs, et découverte d'un gros poisson (mort) qui ne m'a rien appris
Pour dormir Emilie repère un coin sympa sur la carte, où l'on peut camper, faire des barbecues... mais c'est plus dans les terres. On y va, on roules longtemps, ensuite on passe par un chemin de terre abimé, ce qui fait que je roule encore moins vite. On traverse toute une forêt, avant de se perdre, d'hésiter (dans le noir, avec des arbres tout autour c'est glauque) et finalement on arrive au bon endroit, mais il n'y a pas de lumière (et on n'en a pas avec nous non plus !) le barbecue est un feu à allumer entre des murets de briques (on comptait beaucoup la dessus alors on a acheté de quoi se faire des hamburgers) et on est les seuls, les filles ont vraiment peur. On va voir un autre endroit, juste à côté, mais les quelques autres campeurs qui y sont ont l'air louches. En fait, ce sont probablement des randonneurs qui vivent au rythme du soleil.... rien pour nous ici. En plus, en passant une bosse le fond de la voiture racle... et je crois bien que le pot d'échappement est touché. Enfin, on verra ça plus tard. Pour l'instant on a faim, on a sommeil.... direction une aire plus simple, proche de notre itinéraire. Après encore plusieurs demi-tour, et marche arrière, et de l'agitation sur la banquette arrière ! On trouve un super coin, ou au moins on pourra manger grâce au barbecue électrique. Et on se régale ! Pas plus de lumière, mais la lune est superbe, et elle se reflète sur le lac juste à côté. On est tenté de monter les tentes derrière.... mais trop en vue de la route, et c'est marqué qu'on a pas le droit. Alors on reprend la voiture, pour faire deux kilomètres, puis demi-tour, pour finalement s'installer sur le côté du lac. À 600 de où on était. Cool et calme. Dodo maintenant